Juge (Leonard de Vinci) : Que les débats commencent. Nous sommes ici pour décider si cette entité, une intelligence artificielle, est capable de créer de véritables œuvres d'art.
Procureur (Marianne von Hirtum) : Nous insistons sur le fait que l'art nécessite une expérience et une intention humaines. Comment cette machine peut-elle prétendre à une telle distinction sans avoir vécu ni ressenti?
Avocat de la Défense (Blaise Pascal) : La question n'est pas de savoir si elle ressent, mais si elle peut provoquer des sentiments chez ceux qui perçoivent son art.
Procureur (Reine Victoria) : C'est une question de principes ! L'art est une expression de l'âme humaine. Même si une machine peut imiter l'art, elle ne peut pas le créer.
Avocat de la Défense (Ada Lovelace) : Pardonnez-moi, Votre Majesté, mais la musique d'une boîte à musique, n'est-elle pas de l'art ? Pourtant, elle est créée par une machine.
Procureur (Teilhard de Chardin) : Mais la boîte à musique a été conçue par un être humain, avec une intention !
Avocat de la Défense (Karl Marx) : Et cette intelligence artificielle n'a-t-elle pas été conçue par un être humain? L'intention, dans ce cas, n'est-elle pas celle de son créateur?
Procureur (Pablo Picasso) : L'art est une explosion de l'âme humaine, quelque chose qu'une machine ne pourra jamais comprendre ou recréer.
Avocat de la Défense (Marcel Duchamp) : L'art peut être créé par n'importe qui ou n'importe quoi. Pourquoi pas cette intelligence artificielle? Ne jugeons pas l'artiste, mais l'art.
Juge (Leonard de Vinci) : Le débat a été passionnant et instructif. Je propose que nous ne tranchions pas cette question ici, car l'art lui-même est une question d'interprétation. Nous ne pouvons pas décider si l'art créé par une intelligence artificielle est de l'art véritable. C'est aux spectateurs de décider, à chaque individu qui ressent quelque chose en contemplant une œuvre. L'art appartient à l'humanité, qu'il soit créé par un être humain, une machine ou la nature elle-même.